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Le discours présidentiel ou l’effondrement annoncé.




Benfica est universel et se doit de penser ainsi à l’ère globale que nous vivons. Benfica est une marque, une identité mondiale qui fédère toute une nation et sa diaspora à l’échelle de la planète. Qu’attend-t-on de notre leader ? Du charisme, de la transparence et une capacité inébranlable à fédérer les masses que nous sommes.


C’est bien entendu l’interview de notre président (élu démocratiquement), qui me donne envie d’écrire avec un point d’exclamation tel un cri de révolte et une envie plus que volontaire de dire : ça suffit !


Bien entendu si l’on regarde autour de nous, si l’on se compare à la sphère nationale, aux dirigeants et acteurs internes du monde football, nous sommes alors une sorte de puissance supra nationale, entourée d’ennemis véreux qui même unis, ne peuvent nous détruire. Jusqu’ici tout va bien ...


Réfléchissons alors à Monsieur Vieira et à son discours mal rythmé et peu convaincant, qui ne nous a mené et ne nous mènera nulle part.


Nous avons fait le tour de la récupération financière et lui-même ne se lance plus dans ce discours trop souvent utilisé du temps des vaches maigres, des impayés etc. Et oui son discours a cette odeur de réchauffé qui ne suffit plus à une nation en quête de titres internationaux ou du moins de campagnes externes dignes de notre symbole et de notre histoire.


Nous sommes maintenant devenus une espèce de colosse financier qui à ses yeux ne se refuse rien. Ok et moi je dis 11 matchs perdus sur les 14 derniers en Champions League. Est-ce important pour lui ? Apparemment non.


On nous rabâche à longueur de journée, dans un débit de propagande interne, que le « Benfica Futebol Campus » est cette fabrique insatiable de talents et que ce sera avec ces talents d’aujourd’hui et de demain que nous parviendrons à vaincre un titre européen. Ok et moi je réponds que le talent est là certes mais qu’il a besoin d’expérience et d’exemples fort autour de lui pour se structurer et gagner en maturité. Que fait-on à la place ? On essaie de créer un système économique basé sur la vente rapide de ces pépites saison après saison sans pouvoir ainsi consolider un collectif qui au bout de 2/3 ans pourrait lutter de façon plus affirmée pour ces titres internationaux si nous conservions nos meilleurs joueurs (Ajax en est l’exemple peut-être le plus probant).


Je crois fortement en une défense composée de Tavares Ruben Ferro Tavares... mais en janvier Ruben ne sera peut-être plus là, ou arriverons-nous à repousser l’échéance jusque l’été et son Euro 2020 synonyme de rentrées d’argent massives ? Tout compte fait Morato est un investissement à lancer dès que possible et j’espère qu’il parviendra à remporter le pari de notre département du scouting...ou sinon ce sera la catastrophe.


J’essaie de croire en ce discours présidentiel mais j’ai du mal. Je m’accroche à lui tel un animal blessé car je sais qu’à ce jour l’alternative du vrai leader n’est pas là ou n’existe pas.


Je rejoins notre vice-président MONIZ lorsqu’il affirme qu’il devrait y avoir une limite dans les mandats de président. Se cantonner à un projet unipersonnel qui trouve toujours une bonne raison de se représenter pour continuer son œuvre dévoile une certaine incapacité à se remettre en question et à suivre le cours de son époque.


J’utiliserais d’ailleurs l’un des arguments de notre président lors de cette soirée pré-électorale et pré assemblée générale: « Benfica et toutes ses sociétés sont staffées avec des cadres professionnels et très compétents ». Le modèle économique actuel de mon club étant basé sur le business et la rentabilité financière, j’aurai tendance à affirmer que la place de « président CEO » devient alors secondaire et n’est plus essentielle à la pérennité du ou d’un projet global.

Il est vrai que Monsieur Vieira a créé une machine de guerre mais cette surpuissance lui retire toute flexibilité et ne nous met plus en alerte vis-à-vis de nos adversaires.


Ce qui me fait peur : entendre parler d’un projet européen lorsque l’on fait signer certains joueurs comme Caio Lucas, Cadiz ou,Conti tout en dévalorisant des Cervi, Zivkovic ou même Salvio.


On parle beaucoup de nos problèmes d’attaque cette année et je souhaitais faire ce petit comparatif :


2019-2020 : Seferovic, RDT, Chiquinho et Vinicius

2016-2017 : Jovic-Jimenez-Mitroglou-Jonas

Désolé mais il n’y a pas photo ... Nous ne pouvons pas et nous ne devons pas fermer les yeux à cela.


Je finirai sans trop développer la situation de cette nuit où une fois de plus le président de notre club est allé trop loin donnant cette impression d’impunité et de manque de correction vis-à-vis d’un socio qui a posé une question qu’il avait le droit de poser.


Remettez-vous en question Président !

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